Que lo licenciaron hará dos o tres meses. Parmi les paso dobles taurins célèbres on trouve notamment : El gato montés de Manuel Penella, España Cañi de Pascual Marquina Narro, joué souvent pour le public entre deux lidias, rarement pour accompagner le matador, Juan Bautista de Abel Moreno, Paquito el Chocolatero de Gustavo Pascual Falcó, Nerva de Manuel Rojas Tirado[119], Sebastián Castella de Abel Moreno, Valencia composé par José Padilla Sánchez (1889-1960) en 1926 et chanté par Mistinguett[120], qui est surtout destiné au public soit entre deux taureaux, soit avant le tout début de la corrida, jamais pendant une faena[118]. Que vino a Madrid, de paso para la terrina. Deux minutes plus tard sonne le « troisième avis » : le matador doit se retirer derrière la barrière, le taureau est ramené au toril où il sera abattu. La présence de nombreux aurochs y est attestée depuis des millénaires. Il est désormais exposé au Musée Georges-Garret de Vesoul. Ainsi la comtesse d'Aulnoy parcourt le pays en 1679 et publie en 1691 : Relations du voyage en Espagne dans lequel elle explique à quoi servent les couleurs de ce qui deviendra la devise d'un élevage « On attache à leurs cornes un long ruban, et à la couleur du ruban, tout le monde reconnaît et cite l'histoire de ses ancêtres[194]. C'est le cas des, « on ne soulage pas la souffrance par une autre souffrance. L'opposition à la corrida a été très marquée au XIXe siècle, alors qu'en Europe se mettaient en place les premières législations protégeant les animaux contre les mauvais traitements. « Il n'en fallut pas davantage pour que les moqueurs fassent l'amalgame et inventent ce nom qui leur est resté[105]. Les taureaux sont élevés dans des ganaderías (« élevages »). Toutefois, par décision du Conseil constitutionnel, le 21 septembre 2012, cette exception contenue dans la première phrase du septième alinéa de l'article 521-1 du code pénal, a été déclarée conforme à la Constitution[158]. » Troisième tercio : faena de muleta, passe de poitrine. Le vent est considéré comme beaucoup plus gênant. Andalousie je me souviens. D'autres s'y opposent Les Toros de Jacques Brel, La Corrida de Francis Cabrel, Rouge Sang de Renaud, parfois avec humour : Matador de Mickey 3D. Je vais l'attraper, lui et son chapeau Les faire tourner comme un soleil Ce soir la femme du torero Dormira sur ses deux oreilles Est-ce que ce monde est sérieux ? Le quart d’heure ne comprend que la faena de muleta, l’estocade et éventuellement le descabello. Le rôle du picador est, à l'aide de sa pique (lance en bois de hêtre de 2,60 mètres de long terminée par une pointe d'acier, la Puya), de piquer le taureau, ce qui permet d'évaluer sa bravoure[59]. Ce protocole est décomposé en trois parties, appelées tercios[56]. En mai 2015, l'artiste annonce une exposition d'œuvres tauromachiques à la Bibliothèque Nationale de France[234]; à cette occasion, il déclare que « la tauromachie est finissante »[235]. Puis viennent Francisco Rivera « Paquirri », Antonio Chenel « Antoñete », Paco Ojeda et Juan Antonio Ruiz Román « Espartaco ». Ils l'assistent lors des différentes phases de la lidia, notamment au premier tercio, en aidant à placer le taureau, après avoir effectué des passes de capote. En fin de corrida, les matadors quittent l'arène par ordre d'ancienneté. Malgré l'interdiction, elle a continué d'être pratiquée dans quelques communes, notamment à Barrancos, village de l'Alentejo proche de la frontière espagnole. Vers 1777, le diplomate français Jean-François Peyron, après avoir décrit avec précision les étapes d'une corrida, ajoute : « que pour faire bâtir leur église, les franciscains de Madrid ont demandé au roi le produit de huit courses de taureaux, ce qui leur fut accordé, et ils firent afficher que quiconque assisterait à ces corridas gagnerait plusieurs années d'indulgence[199]. Ainsi, si une vache s’appelle Andaluza, ses fils s'appelleront tous Andaluz, ses filles s'appelleront Andaluza, Extremeña, Aragonesa, mais aussi Sevillana, Granadina, Cordobesa, etc. L'Épisode d’une course de taureaux (1865-1866) a été découpée par l'artiste, donnant ainsi deux peintures séparées[209] : Manet a également réalisé, dans sa période hispanisante, en relation avec la tauromachie : Édouard Manet, Mlle V. en costume d'espada. Dans les premiers moments j'ai cru Qu'il fallait seulement se défendre Mais cette place est sans issue Je commence à comprendre Ils ont refermé derrière moi Ils ont eu peur que je recule Je vais bien finir par l'avoir Cette danseuse ridicule Riff 1 Riff 2 Est-ce que ce monde est sérieux ? Il a entraîné dans son sillage tout un monde d'intellectuels. Marcelino Bernaldo de Quirós, curé de Rota, céda ses taureaux à un autre prêtre, Francisco Trapero, dont les croisements avec des Vistahermosa sont à l'origine des Miura ou des Martín[76],[77]. Après la sortie du taureau, le matador et ses peones effectuent des passes de cape (capote en espagnol), pièce de toile généralement de couleur lie de vin à l'extérieur et jaune (ou parfois bleu azur) à l'intérieur, qui sert de leurre. Ces trophées sont coupés sous la surveillance de l'alguazil qui les remet au matador dès que la dépouille du taureau est retirée de la piste. Si le taureau a été exceptionnellement bon, le président peut lui accorder une vuelta al ruedo en présentant un mouchoir bleu. Les mentalités ont changé à l'égard de la corrida, accompagnant les critiques qui lui sont adressées. La pluie, sous forme de crachin, est habituelle à Bilbao. Au XXe siècle certains écrivains aficionados sont devenus célèbres, comme Hemingway[202]. Les traités de tauromachie équestre abondent à partir du XVIe siècle : Libro de la montería de Gonzalo Ángel de Molina (1582), Libro de la gineta de España de Pedro Fernández de Andrade (1599), Libro de ejercicios de la gineta de Bernardo de Vargas Machuca (1600)[10]. L'œuvre a fait l'objet de l'affiche pour la feria de Nîmes 1992[228]. Au Panama, la corrida a été entièrement interdite le 15 mars 2012[45]. Le plus ancien des matadors est appelé jefe de lidia, « chef de lidia ». En fait, ces règles sont très proches les unes des autres, les arènes andalouses imitant généralement les pratiques en vigueur à Séville, les autres imitant généralement les pratiques en vigueur à Madrid, Madrid et Séville s'inspirant mutuellement[128]. En Espagne, la mention « si el tiempo no lo impide » (« si le temps ne l'empêche pas ») figure généralement sur les affiches. C'est l'équivalent de l'impresario dans le show-business, du manager dans la boxe. Les prairies bordées de cactus. Ces interdictions ont été conçues comme une menace dans d'autres pays d'Amérique du Sud et ont abouti à la protection de la corrida en Colombie[48] et au Pérou[143] où la corrida fait partie de la diversité culturelle. Mais comme la population est toujours aussi tenace dans les régions tauromachiques, l'évêque de l'Aire, Gilles de Boutault, promulgue une ordonnance épiscopale interdisant la corrida[176]. Le 3 avril 2013, le Tribunal administratif de Paris « a rejeté au fond les demandes de diverses associations qui entendaient faire annuler l’inscription de la tauromachie à l'inventaire du patrimoine culturel français[35], » considérant ainsi que cette inscription est d’une part parfaitement légitime et d’autre part qu’elle a été obtenue conformément aux usages en vigueur[36]. Un autre nom reste dans les mémoires est celui d’Islero, responsable de la mort de Manolete. La musique qui accompagne le paseo dans la presque totalité des arènes du sud de la France est le refrain des Couplets du toréador : « Toréador, en garde », tirée de l'acte II de Carmen de Georges Bizet[117]. La corrida est une source fréquente d'inspiration pour le flamenco. « En raison du renom de barbarie que [l'étripement du cheval] valait justement à la nation », selon les termes de Primo de Rivera, et du fait de la difficulté d'approvisionnement en montures qui en résulte, Miguel Primo de Rivera impose en 1928 le caparaçon protecteur pour les chevaux, le peto[25]. En France, on organise des corridas dans les amphithéâtres romains de Fréjus, Arles et Nîmes. Un aspect souligné par d'autres journaux espagnols comme El Mundo pour lequel « la conclusion est claire, l'antitaurinisme de certains gouvernements de régions autonomes est politique, et non social[279] ». Il faut attendre le XIIIe siècle pour en savoir davantage du combat lui-même. Ces interdictions ont été conçues comme une menace dans d'autres pays d'Amérique du Sud et ont abouti à la protection de la corrida en Colombie[48] et au Pérou[143] où la corrida fait partie de la diversité culturelle. |————————————————————————————|—————————————————… Cette spécificité n'est pas due aux taureaux eux-mêmes, car nombre d’élevages mexicains ont été constitués récemment à partir de taureaux importés d'Espagne ; dans nombre de corridas au Mexique, les taureaux sont espagnols, si la prestation du matador ne plaît pas au public, si celui-ci s’ennuie, nombre de spectateurs crient «. Parmi les figures de ces dernières décennies, on compte les noms de « El Cordobés », « El Viti » et Paco Camino. Bien que les « jeux taurins » et le culte du taureau aient eu une grande importance dans l'antiquité dans tous les pays du bassin méditerranéen[1], il semble difficile de lier leur existence avec les pratiques de la corrida espagnole d'après les études de la plupart des historiens contemporains. Selon l'article 83 du Règlement de l'Union des villes taurines françaises : « Les trophées accordés au matador consistent en : un salut au tiers, un tour de piste, la concession de deux oreilles, et la sortie sur les épaules. De plus, le décompte ne commence pas au même moment selon le lieu de la Corrida, et le quart d'heure réglementaire n'est pas systématiquement respecté de la même façon : Le principal protagoniste de la corrida est le taureau : la corrida de toros se déroule dans une plaza de toros où le taureau est tué par un matador de toros. Ces apodos peuvent être dérivés de la ville ou du quartier dont est originaire le matador, de son apparence physique, de son prénom (dont on utilise alors un diminutif en tant qu’apodo), de son métier précédent, ou encore d'un animal. Le picador a lui-même des subalternes : les monosabios (littéralement « singes savants ») ou valets de piste chargés de l'aider[88]. On jugera de sa combativité sur sa réaction après s'être relevée[80]. Cette décision administrative rend définitive la radiation de la tauromachie à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France[37]. Riff 1 Riff 2 Est-ce que ce monde est sérieux ? » (« la retransmission d'un produit culturel ne doit pas dépendre du bénévolat des protagonistes, ni de sa part d'audience, ni du résultat artistique. Les tentatives pour généraliser cette interdiction provoquent des controverses tant en France qu'en Espagne et en Amérique latine. En France notamment, l'introduction de la corrida liée à l'arrivée de l'impératrice Eugénie, originaire d'Andalousie, intervient quelques années à peine après le vote de la loi Grammont, en 1850[19], aux débats préliminaires de laquelle la corrida échappe[179]. Les sementales (« étalons ») sont eux aussi sélectionnés au cours d'une tienta de machos. Mais le plus connu reste Catalán élu « meilleur taureau du XXe siècle » par l'ensemble des observateurs taurins. Le matador doit alors « descabellar » : il plante une épée spéciale (verdugo) entre la base du crâne et le début de la colonne vertébrale, au même endroit que celui où le puntillero plantera sa puntilla[63]. La Petite Histoire de la Chanson - Le Curriculum de l'interprète : La Corrida est une chanson écrite et interprétée par Francis Cabrel, issue de l'album ""Samedi soir sur la Terre" sorti en 1994 et également édité en single la même année.Cette chanson marque l'opposition du chanteur à la corrida. Saisi par le Conseil d’État le 20 juin 2012, le Conseil constitutionnel a, le 21 septembre suivant, rendu une décision selon laquelle « La première phrase du septième alinéa de l'article 521-1 du code pénal est conforme à la Constitution »[158]. Pour autant, l'inquiétude des milieux taurins est à son comble[192]. En juin 2017, le chansonnier Frédéric Fromet interprète dans l'émission Si tu écoutes, j'annule tout de France Inter, une chanson intitulée Humour noir et banderilles, à la suite de la mort du matador Iván Fandiño à Mont-de-Marsan. Au nombre de deux, ils défilent en tête du paseo. Leur costume varie d'une « place » à l'autre[104]. Chaque semental voit mettre à sa disposition une quinzaine ou une vingtaine de vaches. » Ces « piétons » auront également pour rôle d’éloigner le taureau du cheval et se serviront pour ce faire de capes ou de manteaux, ancêtres du capote[13]. Ce tercio se termine par l’estocade à l’aide de l'épée, qu'il existe trois manières de porter : « al volapié », la plus fréquente, « a recibir », la plus difficile et la moins employée, et « al encuentro », intermédiaire entre les deux précédentes. Mais après deux blessures, l'une au cou, l'autre à la cuisse, il renonça à son ambition, déclarant : « Je ne pus atteindre ce que je me proposais… C'est (la tauromachie) un véritable art de Titan[246]. Il s'agit toujours d'une valse ou Jota. L'opposition à la corrida diminue cependant fortement lorsque, en 1928, l'introduction du caparaçon protecteur réduit drastiquement la fréquence des éventrations de chevaux[180]. Ainsi, selon une chronique de 1124, des « fêtes de taureaux » ont lieu à Saldaña alors que Alphonse VII s'y trouve. ... par contre pas trouvé dans les riff lr riff merci encore. Il est le seul à effectuer les passes de muleta au troisième tercio et se charge de la mise à mort avec l'épée et éventuellement le descabello. Une des justifications de ce temps imparti affirme qu'au-delà de cette durée, le taureau comprendrait que son véritable adversaire n'est pas la muleta mais l'homme qui tient la muleta, c'est pourquoi il devrait être tué avant qu'il se rende compte du subterfuge[65],[66]. Interdite au Mexique une seule fois, de 1867[41] jusqu'à 1887[42], la corrida y dispose aujourd'hui de la plus grande arène du monde avec 50 000 places[43]. Le temps imparti au matador pour mettre à mort le taureau est limité par le règlement taurin : il est fixé en principe à un quart d'heure. À la différence de l'Espagne, le parlement de Bordeaux, suivant les recommandations pontificales, interdit la corrida dès 1616[176]. Key Variations. L'Étude pour une corrida no 2, est une huile sur toile d'une hauteur de 198,3 cm et d'une largeur de 147,5 cm[227]. En Colombie, le 31 octobre 2012, la cour constitutionnelle a jugé que les maires n'avaient pas le pouvoir d'interdire les corridas dans leur ville, sauf en cas de danger (arènes démontables ou improvisées)[48]. En octobre 2018, les représentants des sept plus grandes villes taurines confrontés « à une baisse de la fréquentation des arènes » et constatant que « la corrida est à bout de souffle dans de nombreuses villes », envisagent afin de la redynamiser de « réfléchir aux réponses tarifaires et aux changements de tempo » afin « de toucher un public plus jeune et plus nombreux ». On trouve ainsi : Dès le XVIIe siècle les écrivains s'intéressaient à l'Espagne et aux curieuses règles de la corrida. À la suite de la tienta, seules les meilleures vaches seront gardées pour engendrer les futurs combattants[80]. » Quelques années plus tard, Joseph Townsend constate à son tour l'extraordinaire attachement du peuple espagnol à la corrida sans porter de jugement personnel[200]. Désormais, picadors et banderilleros ne sont plus que les subalternes du matador ; leur but est de permettre la mise à mort du taureau avec le maximum de chances de réussite possible. Deuxième tercio : banderillero posant les banderilles. Le 27 juillet 2016, le Conseil d'État rejette le pourvoi de l'Observatoire national des cultures taurines et de l'Union des villes taurines françaises et les condamne à verser 3 000 euros aux associations CRAC Europe et Droits des Animaux. Mariano Benlliure, sculpteur espagnol de renom, a également réalisé plusieurs épreuves en bronze sur le thème de la corrida. Cette transmission découle du dépôt de plus de 500 000 signatures obtenues dans le cadre d'une Initiative législative d'origine populaire (ILP). Dans la presse nationale, Libération propose la chronique de Jacques Durand, mensuelle d’octobre à mars, hebdomadaire d’avril à septembre ; Le Monde publie la chronique intermittente de Francis Marmande. Souvent une partie du public la réclame en criant « música, música ». Au cours du deuxième tercio, le tercio de banderilles, des banderilleros, voire le matador lui-même, plantent trois paires de banderilles dans le dos du taureau. La corrida - Francis Cabrel Riff 1 : Sentir le sable sous ma tte C'est fou comme a peut faire du bien J'ai pri pour que tout s'arrte Andalousie je me souviens Je les entends rire comme je rle Je les vois danser comme je succombe Je ne pensais pas qu'on … Pour chacun d'entre eux, la lidia se déroule selon un protocole immuable. dans certaines zones, les interdictions préfectorales étaient systématiques, et suivies de poursuites le cas échéant ; dans d’autres zones, les interdictions étaient exceptionnelles, et les contrevenants n'étaient pratiquement jamais poursuivis. Jusque vers 1847, on les appelait les chulos (valets), nom générique donné aux gens du peuple[88]. Si l'un d'entre eux a été particulièrement brillant, il sortira a hombros, sur les épaules de ses admirateurs, par la Grande Porte. 1. El Juli a lui aussi fondé une peña humanitaire à Mont-de-Marsan pour venir en aide aux Restos du cœur, à l'Unicef et aux Indiens du Guatemala[287]. En France, certains jeunes matadors sont également engagés dans des actions humanitaires. ». « Ce n'est pas la première fois que l'opinion - ou ceux qui se chargent de parler pour elle - réclame l'interdiction des courses de taureaux. Il en fait un jeu étourdissant de courbes et contre-courbes, homme et bête s'entrelacent, se mêlent, pour traduire le rythme des coups de cornes et des voltes de muleta[227]. En 1988, la ville de Floirac, limitrophe de Bordeaux a organisé des corridas. Aucune loi analogue à la loi Corcuera n’existe. En pays catalan, notamment à Céret, lors de la feria Céret de toros, c'est une cobla qui accompagne le matador et sa cuadrilla pendant tous les tercios de la corrida. En France, le « Groupe d'études sur la protection des animaux »[193], dirigé par Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP), a élaboré une proposition de loi, enregistrée le 13 juillet 2010, « visant à punir les sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés, ou tenus en captivité, sans exception ». Ils sont chargés de l'entretien de la piste qu'ils remettent en état après chaque taureau et après le passage de l’arrastre[103]. Une musique au rythme différent accompagne le matador lorsqu'il a décidé de banderiller lui-même. En 1887, deux titres paraissent à Marseille : Le Journal des arènes de Marseille et El Picador dirigé par Georges Reboul[280]. Des historiens, des écrivains, des philosophes, et des aficionados considèrent la corrida comme un art en soi[note 3],[260]. Chaque cuadrilla compte trois peones. Ainsi Manzanares ne choisissait jamais cette couleur et sa superstition, était bien connue de ses détracteurs : « (…) qui portèrent tous une chemise jaune lors de la corrida du 2 juin 1984 à Sanlúcar de Barrameda[93]. La corrida est également très présente dans son travail avec les céramiques[223]. Salvador Dalí est un des grands peintres aficionados ; il a réalisé Le Torero hallucinogène, 1970, conservé au Salvador Dali Museum, États-Unis et La Tauromachie de Salvador Dali, 1966, série de gravures comprenant La mise à mort, La Passe (El natural), Le Picador, Les Banderilles, Le Matador. D'autant qu'en face, les autres partis (socialiste, populares et, dans une certaine mesure, les nationalistes du PNV) militent pour perpétuer cette tradition. Pour Simon Casas, cette prise de risque est aussi difficile à comprendre qu'à expliquer : « Si l'on pouvait expliquer cette prise de risques par la nécessité de fuir la misère, comme autrefois, ce serait plus simple. Les blessures, parfois mortelles, subies par les chevaux des picadors (beaucoup moins nombreuses cependant qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle), font également toujours l'objet de critiques. Vincent van Gogh a peint le public et les arènes d'Arles en 1888. La Corrida by Francis Cabrel Chords Different Versions Chords, Tab, Tabs. Dormira sur ses deux oreilles. Un taureau fuyard ou déficient provoque la colère des spectateurs. x2 Andalousie je me souviens Les prairies bordées de cactus Je ne vais pas trembler devant Ce pantin, ce minus ! Guitar Tabs Universe Il y eut parfois influences dans les pratiques, mais héritage, non. Puis le matador effectue lui-même quelques passes de capote afin de compléter son étude du taureau. Ils préfèrent les taureaux vifs, légers, s'engageant bien dans le leurre, et faisant preuve de noblesse. La bravoure de l'animal et sa capacité de combattre se jugent à sa charge franche. »)[278]. Les numéros des taureaux sont inscrits par paires sur de petits papiers (traditionnellement du papier à cigarettes) par le représentant du plus ancien des matadors ; les papiers sont ensuite roulés en boule par le représentant du matador le plus jeune, puis mis dans le chapeau du mayoral recouvert d'un journal. C'est cette sensibilité au mouvement qu'utilise le torero pour déclencher sa charge. Sans doute le plus populaire et le plus joué à la guitare, il a littéralement traversé les générations, parfait pour un premier riff. Codes vestimentaires, étapes à franchir, habitudes personnelles. Sébastien Castella a donné un spectacle au profit des déshérités d'Haïti[286]. La plus fréquente, la plus simple et généralement considérée comme la plus belle, est la véronique (espagnol : verónica) dans laquelle le torero présente le capote tenu à deux mains, face au taureau, en faisant un geste similaire à celui que, selon l'imagerie traditionnelle, fit sainte Véronique en essuyant le visage du Christ en route pour le Calvaire. Ce qui n'a pas empêché la tenue de la Feria de la Virgen Blanca[138]. Article 63, alinéa 2 : Les questions sur la culture et la communication sociale incluent notamment les spectacles et les amusements publics dans la région, y compris les corridas et les, « dont la tradition est riche, authentique, et spécifique, « (...)il ne sera donc pas facile aux indépendantistes de faire disparaître la tauromachie. Simon Casas est actuellement l'empresa qui gère les arènes de Nîmes ; il est associé dans celle de Madrid[109]. La gestion des arènes de Séville est confiée à l'empresa Pages[108]. Sinon il sera qualifié de soso (« fade »), c'est-à-dire donnant un combat sans relief et ennuyeux parce que facile à berner[69]. Jusque-là, seuls les tribunaux tranchaient au cas par cas, comme le montrent les arrêts de la cour d’appel de Toulouse et de la Cour de cassation, ainsi que la jurisprudence de Rieumes, qui avaient débouté les associations anti-corrida de leurs plaintes, respectivement en 2003[154], en 2006[155] et en 2007[153]. Riff 1. Ils ne recherchent pas l'esthétique chez le torero, mais sa stratégie, et sa bravoure. Son compatriote Richard Twiss, membre de la Royal Society, a laissé un important reportage sur l'Espagne et les corridas, qui ont servi de référence à de nombreux historiens[196]. Clarke n'avait vu que deux corridas « modernes » (corrida à pied), tandis que Twiss parcourt toute l'Andalousie de 1770 à 1772, il peaufine les détails de ses descriptions. Ses succès entraînent un changement radical dans l’art de toréer : avant lui, le personnage principal est encore le picador ; après lui, l’important n'est plus la mise à mort, mais ce qui la précède : elle n'est désormais plus que la fin du spectacle, non sa finalité. Ils s'occupent aussi des réparations à faire dans les annexes de la piste pendant la durée de la course. L'origine romaine de la tauromachie est fréquemment réfutée par les historiens, et ce dès le XVIIIe siècle par un des premiers chroniqueurs Nicolás Fernández de Moratín[3]. Vient enfin le « train d’arrastre », l'attelage de mules chargé de traîner la dépouille du taureau hors de l’arène[55]. En bref, la tablature - ou simplement tab - représente les 6 cordes de guitare et les chiffres sur ces cordes sont les frettes sur lesquelles poser We have an official La Corrida tab made by UG professional guitarists. Certaines associations réclament la création d’une « Fédération française de corrida » à l'image des fédérations sportives. La Corrida chords by Francis Cabrel with chords drawings, easy version, 12 key variations and much more. Mais aujourd'hui, les matadors ce sont des fils de riches, fils de… qui suivent des cours dans les écoles taurines. Le président accorde les trophées en présentant un, deux ou trois mouchoirs blancs. Le taureau foncerait sur ce qui est rouge, ce qui expliquerait la couleur de la muleta. Selon le Conseil constitutionnel, « le grief tiré de la méconnaissance du principe d'égalité doit être rejeté ; (…) la première phrase du septième alinéa de l'article 521-1 du code pénal (…) ne méconnaît aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit » ; d’autre part, « s'il appartient aux juridictions compétentes d'apprécier les situations de fait répondant à la tradition locale ininterrompue, cette notion, qui ne revêt pas un caractère équivoque, est suffisamment précise pour garantir contre le risque d'arbitraire[158]. Il juge aussi l'estocade qui doit être sincère, rapide et efficace. (…) Ignacio Sánchez Mejías exerce un rôle important grâce à ses relations avec la génération surréaliste[22]. Jusqu'en septembre 2012, la notion de « tradition interrompue » déterminée par cette jurisprudence était loin d'être claire selon Dimitri Mieussens le 4 août 2010 sur Rue89[156] La question a été éclaircie par la décision du Conseil constitutionnel du 21 septembre 2012. Le plus souvent, ils posent également les banderilles, c’est pourquoi le terme « banderillero » qui, stricto sensu désigne celui qui pose les banderilles, est couramment utilisé comme synonyme de « peón ». Les banderilles sont généralement posées par les peones, mais certains matadors ou certains novilleros les posent eux-mêmes. Il existe une multitude de passes de capote. En Espagne, en 2010, le Parlement de Catalogne a adopté, le 28 juillet 2010, par 68 voix pour, 55 contre et 9 abstentions, une disposition interdisant la corrida devant prendre effet en janvier 2012[188], à la suite d'une initiative populaire[189]. Selon ces associations, cette phrase serait anticonstitutionnelle car le fait d’autoriser les courses de taureaux sur une partie seulement du territoire porterait atteinte au principe d’égalité devant la loi ; de plus la loi ne définit pas précisément le lieu où la corrida est licite, ni la notion de « tradition ». Des hôpitaux ont pu continuer à fonctionner grâce aux spectacles taurins, notamment grâce à la traditionnelle fête de la bienfaisance de Madrid[285]. Une loi de 2000 a autorisé les mises à mort en public dans les communes dans lesquelles elles continuaient d'être pratiquées[note 1]. Manolo Caracol fut une proche relation de Manolete[256], et Camarón de la Isla dédia son album Arte y Majestad, par admiration, à son ami le matador Curro Romero[257]. Certaines communautés autonomes avaient déjà répliqué en déclarant la corrida Bien d'Intérêt Culturel (dont la communauté de Madrid et celle de Levante), bloquant ainsi toute initiative visant à l'interdire. En particulier, dans l'étude publiée par le numéro spécial de la revue Art Press parue en 2014 « L'Art de la tauromachie »[261] où le toreo est défini comme un « art classique »[262] et la corrida comme un « art ambigu »[263]. CNH Canal noticias Huelva (Espagne) retransmet les ferias espagnoles et colombiennes[267]. L'artiste Jean-Léon Gérôme a réalisé un tableau nommé La Fin de la corrida en 1870. Faut-il s'en alarmer? L'énervement du taureau contre la couleur rouge apparaît comme un préjugé anthropologique, suspect d'anthropomorphisme, car de récentes études montrent que l'homme, lui, est effectivement excité par la couleur rouge[91]. La personne honorée la lui rendra à la fin du combat. La bête roule au sol. Toute commune se trouvant à l’intérieur de cet « ensemble démographique » peut donc se prévaloir de l’existence de la « tradition », quand bien même, sur son territoire, aucune corrida n’aurait jamais été organisée[153],[154],[155]. À cette période commence l'âge d'or de la corrida à cheval qui déclinera, au début du XVIIIe siècle, non à cause d'une interdiction, mais parce que le roi Philippe V d'Espagne (un Bourbon venu de France), ne marque aucun goût pour la tauromachie ; aussi, pour ne pas lui déplaire, la noblesse délaisse la corrida de rejón.